France Villes et territoires Durables (FVD) avec le Ministère de la Transition Ecologique et la Cohésion des Territoires, et l’appui du cabinet I Care, ont lancé une enquête qui vise à mesurer le niveau d’appropriation des référentiels.
Cette enquête s’inscrit dans la continuité des travaux du groupe de travail de FVD sur les démarches de normalisation, certification et labellisation.
Cette enquête a permis à FVD d’affiner sa connaissance des besoins des collectivités en matière de référentiels et va poursuivre ses travaux forts des enseignements de l’enquête pour réaliser des parcours pédagogiques.
Découvrez ci-dessous les résultats !
Les sondés
L’enquête a recueilli un échantillon non représentatif de 77 réponses qualitatives du 24 avril au 21 août.
62% de l’échantillon représentent des collectivités et 34% des entreprises.
Les référentiels les plus connus / les plus utilisés
79% des participants ont déclaré connaître le Label Territoire Engagé de l’ADEME, et 71% expriment l’utiliser.
(⚠ Ce résultat pourrait s’expliquer par la diffusion de cette enquête dans le réseau de l’ADEME)
Le label EcoQuartier porté par le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires, a été cité par 71% des sondés, cependant, 29% des répondants ont déclaré utiliser ce label.
Label Quartiers Durables méditerranéens (QDM) (12%), le Référentiel des villes et territoires durables (RFSC) (14%), la norme ISO 37101 (16%) et la Méthode Quartier Energie Carbone (QEC) – Outil Urban Print (16%) sont les référentiels les moins connus par les sondés.
Le Référentiel des villes et territoires durables (RFSC) (1%), le label Biodivercity (3%), le label BBCA Quartier (3%) et la Méthode AEU2 (5%) sont les référentiels les moins utilisés par les participants.
Les répondants utilisent des démarches conjointement
Les sondés ayant répondu à cette enquête ont déclaré soit utiliser une seule démarche (⚠ principalement le Label Territoire Engagé de l’ADEME), soit en utiliser plusieurs de façon conjointe pour construire leurs politiques de transformation durable.
Ci-dessous les démarches les plus citées :
Les principaux bénéfices de ces démarches
Les réponses les plus récurrentes des sondés ont été classées en 4 catégories :
47 répondants ont exprimé avoir un bénéfice du cadre technique et de structuration des politiques et des projets, 20 participants ont souligné la transversalité et l’engagement des services grâce au déploiement des référentiels, 15 personnes ont déclaré la reconnaissance et le rayonnement autour des politiques engagées comme une source de motivation, et 13 répondants estiment que les référentiels permettent d’avoir des échanges entre collectivités.
Les principaux freins de ces démarches
Les personnes ayant déclaré utiliser ces démarches ont rencontré 4 types de freins :
28 participants ont déclaré avoir rencontré des difficultés pour vulgariser les démarches et impliquer toutes les parties prenantes, 18 personnes estiment que le temps et la durée de mise en place est « lourd », 14 répondants ont souligné le manque de financement et de moyens humains pour mettre en place les démarches et 8 participants estiment que les démarches ne sont pas adaptées à leurs besoins ou au contexte local.
Quelles « autres » démarches sont utilisées par les collectivités ?
Les participants de cette enquête ont mentionné 14 référentiels utilisés :
Pour plus d’informations sur cette enquête, merci de contacter : 📧camille.waintrop-boyon@francevilledurable.fr
Pour aller plus loin
Découvrez les fiches pédagogiques sur les référentiels des villes et territoires durables issues des travaux du groupe de travail de France Villes et territoires Durables
Revivez le webinaire de présentation des référentiels !