ZAC du Triangle de l’Echât
Une réalisation proposée par CERTIVEA
Contributeur
Descriptif
Bordé par la limite communale de Maisons-Alfort et l’A86, le projet d’aménagement de la ZAC du Triangle de l’Echât à Créteil couvre une emprise de 9ha. Le site, principalement occupé par des infrastructures de transports, des espaces naturels et des espaces ouverts artificialisés, deviendra une opération mixte de 130 000 m² à dominante logement. Son programme prévisionnel prévoit la réalisation de 1 300 logements, 35 000 m² d’activités, 2 000 m² de commerces, d’un groupe scolaire et d’une crèche. Grand Paris Aménagement étant engagé depuis 2014 dans un système de management qualité environnement, cette opération s’est naturellement inscrite dans la présente certification, formalisée notamment par un accord-cadre signé en 2015. A l’issue du diagnostic, 3 thèmes ont été classés prioritaires :
- Densité et qualité de vie : en raison de la présence de carrières et de remblais, de nuisances acoustiques et d’une qualité d'air dégradée sur le site ;
- Diversité fonctionnelle, sociale et générationnelle & qualité architecturale des constructions : en raison du vieillissement de la population ; d’une dominance des logements collectifs et des locataires ; d’un taux de chômage en augmentation ; de l’activité de beaucoup d’actifs dans un autre département ; et des équipements scolaires, socioculturels et des services plus éloignés de la ZAC.
- Mobilités et accessibilité : en raison de difficultés de stationnement, des trafics intenses et des problèmes, de l’absence de liaison piétonne, cyclable ou mixte, et d’une accessibilité PMR non conforme pour certains espaces.
- Qualité du logement
- Aménagement
- Économie collaborative
- Partenariats publics/privés
- Participation citoyenne
- Dé-mobilité et mobilités actives
- Renforcement du lien social et de la solidarité
- Quartier
Fiche d'identité
- > 20 000 < 100 000 habitants
Distinctions
Médias
Évaluation du projet*
sur la base du déclaratif du contributeur
Critère n°1 : SOBRIÉTÉ
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L’ensemble des aménagements paysagers participeront notamment à augmenter la valeur écologique du site, assez faible aujourd’hui, et à diversifier les habitats et espèces présentes. Quelques exemples de réalisations : un réseau de chaleur urbain, alimenté par des ressources géothermiques et l’incinération d’ordures ménagères afin de raccorder 100 % des besoins de chaleur du futur quartier par 60% a minima d’énergies renouvelables ; des bâtiments aux performances ambitieuses (RT2012-10%) ; choix d’un éclairage public économe et adapté aux besoins ; réduction des apports extérieurs de terre ; collecte des déchets par points d’apport volontaire ; gestion des eaux pluviales …
Critère n°2 : INCLUSION
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Une véritable démarche de co-construction a été mise en place entre la maîtrise d’ouvrage, les acteurs opérationnels, politiques, professionnels et certains acteurs publics. Des événements de concertation ont été organisés sur toute la durée de l’opération, ainsi que des ateliers de co-conception avec les acteurs du projet (aménageur, opérateurs, ville, experts MOA)
NB : La concertation et la prise en compte de l’ensemble des parties prenantes est une exigence récurrente obligatoire à toutes phase pour une opération HQE Aménagement Durable
Critère n°3 : RÉSILIENCE
L’exigence spécifique 2.1 du référentiel technique HQE Aménagement Durable impose à l’aménageur de :
1/ Réaliser ou faire réaliser un diagnostic pour identifier les contraintes et les potentialités du site ainsi que les enjeux du territoire au regard du développement durable :
– comprenant un état initial graphique relatif à l’espace, au bâti, aux réseaux, aux éléments remarquables, usages et activités antérieurs, et aux autres caractéristiques du site et de son environnement (analyse du site),
– en faisant appel à des études adaptées : thématiques réglementaires de l’étude d’impact, études paysagère, urbaine, topographique, foncière, économique, commerciale, touristique, environnementale, du fonctionnement social urbain, sociologique, anthropologique, réglementaire, technique, sanitaire, etc.,
– en prenant en compte les différents niveaux d’échelles géographiques au-delà du périmètre opérationnel
– en incluant une approche prospective sur le territoire
2/ Établir ou faire établir une synthèse lisible et appropriable du diagnostic de développement durable (économique, social, environnement), qui puisse être partagée et faire référence tout au long de l’opération, et évoluer en fonction des besoins.
Ainsi, l’opération ayant suivi la certification HQE Aménagement Durable, l’élaboration du projet a bien été nourri par une ou plusieurs analyses locales.
L’exigence spécifique 2.4 du référentiel technique HQE Aménagement Durable impose à l’aménageur de démontrer et motiver par écrit de manière synthétique l’adéquation de l’opération prévue au regard des thématiques de développement durable du site et du territoire, identifiés dans le cadre des études et de la concertation préalables, et ce y compris par rapport au contexte du site et de sa localisation, au cadre réglementaire et à l’adhésion des parties prenantes.
Cette note doit démonter en quoi le projet est une réponse aux enjeux du site et du territoire, pour chacune des six finalités du Développement Durable (Attractivité, Bien-être, Cohésion sociale, Préservation et amélioration de l’environnement, Résilience, Utilisation responsable des ressources).
En parallèle, l’exigence récurrente R.2, demande à l’aménageur de réaliser et suivre de manière périodique un tableau de bord contenant l’identification et le suivi :
- Des objectifs développement durable de l’opération
- Des indicateurs associés aux objectifs de la charte d’objectifs ou à ces actions opérationnelles
Ce tableau de bord constitue la référence du maître d’ouvrage pour la suite du projet jusqu’à la de Bilan et doit être mis à jour de manière périodique, a minima à chaque fin de phase. Il doit comporter les justifications de l’atteinte ou non des objectifs/indicateurs.
Ainsi, l’opération ayant suivi la certification HQE Aménagement Durable, a bien mis en place l’outil de « tableau de bord » permettant un diagnostic systémique des enjeux.
Critère n°4 : CRÉATIVITÉ
Pour les choix d’aménagement des espaces publics, une approche en coût global du projet d’aménagement sera réalisée de manière à maîtriser les coûts de fonctionnement.
Une méthode de travail commune et participative a été définie autour d’une démarche CIM (City Information Modeling), c’est-à-dire une approche globale et inscrite dans le territoire du projet sur la base d’une maquette numérique 3D.
Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ
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