Mode sombre

Travaux d’installation d’une trame sombre

Une réalisation proposée par Ville de Douai

Conception Réseaux Vie locale

Contributeur

Référent :  M. le Maire
Contact : 

Roger Couillet : rcouillet@ville-douai.fr

Descriptif

Le contexte du projet de la trame sombre de Douai s’inscrit dans un milieu urbanisé. Cette notion de milieu est primordiale et doit être reprise dans le diagnostic préalable sur la pertinence de mise en place d’une trame sombre.

L’éclairage extérieur est généralement installé pour des raisons de sécurité. Il participe à la vie nocturne de la cité avec un rôle sociétal

Concilier les usages, la protection de la biodiversité, la limitation des nuisances lumineuses par le rétablissement de corridors écologiques nocturnes à l’appui d’un indicateur fiable : les chauves-souris, tout en respectant l’optimisation énergétique et la maintenabilité.

Thématiques : 
  • Espaces publics et espaces verts
  • Milieux naturels et aquatiques, biodiversité
  • Énergie
  • Sécurité
Échelle : 
  • Quartier

Fiche d'identité

marker  Hauts-de-France / Ville de Douai
Type de territoire : 
  • > 20 000 < 100 000 habitants
Surface bâtie :  1 034 m²
Coût du projet :  1.7 M€ HT
Maîtrise d'ouvrage :  Ville de Douai
Maîtrise d'oeuvre :  Services techniques Ville de Douai

Médias

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

La notion de coût global basé sur le coût de cycle de vie de l’installation a été pris en compte pour ce projet, notamment quant aux durées de vie fonctionnelles de service des luminaires source LED.

L’optimisation photométrique du projet, des profils nocturnes adaptés aux usages permettront des économies d’énergie active d’environ 77%, soit près de 48.94 TEP (sur la 119g CO2 par kWh consommé, donnée Ademe).

Oui, cette logique de sobriété énergétique et lumineuse s’applique à l’ensemble de ce projet, et a été un des axes majeurs du dimensionnement des installations.

Les durées de vie élevées et les protections additionnelles permettront de limiter les déplacements pour les maintenances.

Critère n°2 : INCLUSION

S’agissant d’un projet à caractère innovant d’un point de vue technologique, une concertation a été menée avec un BE spécialisée dans les plans d’action en faveur de la protection de la biodiversité dans le cadre d’une thèse, notamment quant à la gestion des points de conflit éclairage artificiel-impacts sur la biodiversité et les préconisations technologiques.

Oui, des actions de communication sont en cours. Le ressenti des habitants est positif notamment quant à l’amélioration de la qualité de l’éclairage extérieur.

Critère n°3 : RÉSILIENCE

Outils de collecte  par ultra-sons pour l’activité des chauves-souris, utilisation d’une base de données GMAO-SIG de la Ville de Douai.

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

Oui, technologie expérimentale. Voir ce diaporama pour en savoir plus. 

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Oui, suivant les dispositions technologiques prévues dans le marché sous réserve d’un diagnostic pour identifier les enjeux et d’une étude d’impact a posteriori

A propos de Solène Martin

Chargée de Mission, Groupe de Travail et Travaux. Étudiante à l’École Urbaine de Sciences Po Paris sur la transition écologique des villes.

A propos de Quentin Guillemot

Animé par les questions climatiques et les autres limites planétaires, Quentin se dirige vers un parcours sur l’aménagement du territoire à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Son expérience dans les milieux associatifs, notamment à la Fresque du Climat, l’aident à mieux saisir les enjeux de la bifurcation écologique. Entre sa Haute-Savoie natale et sa ville de cœur, Rennes, où il a gagné en compétence sur les sujets de la mobilité et de l’agriculture durable, il pose aujourd’hui ses valises à Paris pour déployer les ateliers territoriaux de France Villes et territoires Durables dans tout le territoire. 

A propos de Tara Goodwin

Diplômée d’une Licence de l’INALCO (Langues’O) en langue Hindi et bi-cursus Relations internationales – Humanités environnementales, Tara est actuellement étudiante en alternance du Master 2 Relations Internationales et Action à l’Étranger de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses missions chez France Villes et territoires Durables s’inscrivent dans la lignée de ses expériences à l’UNESCO et au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, contribuant ainsi à son insertion professionnelle dans le domaine de la diplomatie environnementale et de la coopération internationale pour le développement.

A propos d'Isabelana Noguez

Diplômée du Master en Communication Numérique et Analyse de Données à la Sorbonne Nouvelle, Isabelana est une journaliste mexicaine. Elle a travaillé précédemment dans la communication et les relations presse dans le secteur culturel en France et au Mexique. Aujourd’hui, elle s’intéresse aux enjeux écologiques et aux actions et solutions pour préserver l’environnement et la biodiversité.

A propos de Marion Gonzales

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Elle est aujourd’hui responsable de la communication et des affaires internationales de l’association.

A propos de Camille Waintrop-Boyon

Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine.
Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

A propos de Sébastien Maire

Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.
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