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ON DIJON

Une réalisation proposée par Dijon Métropole

Conception Management et gouvernance Réseaux Vie locale

Contributeur

Référent :  Christèle Tranchant, directrice de projet

Descriptif

SUEZ, associé à Bouygues Energies & Services, Citelum et Cap Gemini, assure depuis avril 2019 la gestion connectée de l’espace public pour Dijon métropole.

Le Poste de Pilotage Connecté et Centralisé (PCC), adossé à un hyperviseur, est la colonne vertébrale de ce projet de gestion connectée de l’espace public. Il permet une gestion plus efficace des services publics grâce à la mutualisation de leur exploitation

Ce PCC est essentiel pour mieux gérer les équipements et les services urbains en fonction des évènements. En étant connecté en temps réel aux infrastructures urbaines, les équipes du PCC surveillent en permanence les équipements à distance et déclenchent les interventions sur l’espace public (sécurité des bâtiments publics, travaux d’entretien de voirie, vidéo-surveillance, éclairage public…).

Cet outil permet ainsi d’améliorer l’efficacité de l’action publique grâce à une meilleure coordination, anticipation, connaissance du territoire et rapidité de réaction.

Thématiques : 
  • Ingénierie thématique
  • Conduite du changement
  • Communication (numérique)
  • Digitalisation des services
  • Culture et loisirs
  • Sécurité
Échelle : 
  • Territoire
  • Ville

Fiche d'identité

marker  Dijon
Type de territoire : 
  • Métropole
Date de livraison :  22/04/2019
Surface bâtie :  1200 m2
Coût du projet :  105 M€
Maîtrise d'ouvrage :  Dijon métropole
Partenaires associés :  Bouygues Energie et Services, Citelum, Cap Gemini

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

65% d’économie d’énergie sont attendus à la fin du contrat pour la partie éclairage public (via le remplacement de 34 000 points lumineux en LED).

La gestion connectée des équipements permet également une meilleure maitrise globale des consommations énergétiques des équipements adaptée aux besoins réels des citoyens.

Le système de Prioribus permet aux bus qui en sont équipés d’optimiser leurs temps de trajet et donc la consommation énergétique liée.

En optimisant l’exploitation des services urbains connectés au PCC, le projet permet d’avoir une approche sobre en termes d’intervention sur l’espace public (maintenance préventive ou curative), et donc de limiter les déplacements afférents (interventions coordonnées).

En rassemblant les 6 anciens postes de contrôle en un seul, le PCC, le projet a également une logique de sobriété dans son fonctionnement.

Critère n°2 : INCLUSION

Les habitants de Dijon peuvent utiliser l’application citoyenne OnDijon pour faire des demandes d’interventions ou de signaler des désordres sur la voie publique (encombrants, tags, trottoir ou chaussée dégradés,…mais aussi des démarches administratives (inscriptions dans les cantines,…) ou encore avoir des informations sur les évènements dans la métropole (culturels, sportifs…).

Dans le cadre de la crise de la Covid-19, un numéro vert a été mis en place avant le premier confinement pour répondre aux inquiétudes et aux questions des habitants sur les services vitaux (commerce, santé…), identifier les personnes isolées…Le PCC a ainsi contribué efficacement à apporter des solutions sociales pendant cette période.

L’application mobile OnDijon qui a été lancée le 30 octobre 2021 constitue pour les habitants la concrétisation du projet smart city OnDijon de Dijon métropole. Elle a été téléchargée par plus de 1 500 utilisateurs un peu plus d’un mois après son lancement.

Un bilan de son utilisation sera réalisé dans l’année 2022.

Critère n°3 : RÉSILIENCE

Le projet est conçu pour optimiser les services urbains sur l’espace public. Une analyse globale et intégrée est donc nécessaire pour évaluer l’effet d’entraînement entre les services (par ex. une meilleure gestion de la Signalisation Lumineuse Tricolore a un impact sur la mobilité, un meilleur éclairage public sur l’accidentologie et la sûreté urbaine, une meilleure gestion des espaces verts et des pollutions locales sur la santé…).

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

Grâce aux données générées via les équipements connectés, le projet permet créer de nouveaux services aux habitants et de développer l’attractivité numérique du territoire en dynamisant l’écosystème numérique (start ups, entreprises, universités…).

L’innovation dans le projet est à la fois contractuelle (CREM : contrat de conception, réalisation, exploitation et maintenance), organisationnelle (en permettant de générer des transversalités entre les services de la collectivité) et le pilotage effectué (approche multi-services). Par ailleurs, en générant de la donnée, le projet crée la matière première de base pour apporter de nouveaux services aux habitants.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

La mise en place d’un projet de mutualisation des services urbains est réplicable dans d’autres territoires. Selon les spécificités locales, un nombre plus ou moins importants de services peut être connecté à l’hyperviseur. Angers Loire Métropole s’est lancé en 2019 dans un programme de territoire intelligent et d’autres collectivités françaises sont en train de le faire.

A propos de Solène Martin

Chargée de Mission, Groupe de Travail et Travaux. Étudiante à l’École Urbaine de Sciences Po Paris sur la transition écologique des villes.

A propos de Quentin Guillemot

Animé par les questions climatiques et les autres limites planétaires, Quentin se dirige vers un parcours sur l’aménagement du territoire à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Son expérience dans les milieux associatifs, notamment à la Fresque du Climat, l’aident à mieux saisir les enjeux de la bifurcation écologique. Entre sa Haute-Savoie natale et sa ville de cœur, Rennes, où il a gagné en compétence sur les sujets de la mobilité et de l’agriculture durable, il pose aujourd’hui ses valises à Paris pour déployer les ateliers territoriaux de France Villes et territoires Durables dans tout le territoire. 

A propos de Tara Goodwin

Diplômée d’une Licence de l’INALCO (Langues’O) en langue Hindi et bi-cursus Relations internationales – Humanités environnementales, Tara est actuellement étudiante en alternance du Master 2 Relations Internationales et Action à l’Étranger de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses missions chez France Villes et territoires Durables s’inscrivent dans la lignée de ses expériences à l’UNESCO et au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, contribuant ainsi à son insertion professionnelle dans le domaine de la diplomatie environnementale et de la coopération internationale pour le développement.

A propos d'Isabelana Noguez

Diplômée du Master en Communication Numérique et Analyse de Données à la Sorbonne Nouvelle, Isabelana est une journaliste mexicaine. Elle a travaillé précédemment dans la communication et les relations presse dans le secteur culturel en France et au Mexique. Aujourd’hui, elle s’intéresse aux enjeux écologiques et aux actions et solutions pour préserver l’environnement et la biodiversité.

A propos de Marion Gonzales

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Elle est aujourd’hui responsable de la communication et des affaires internationales de l’association.

A propos de Camille Waintrop-Boyon

Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine.
Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

A propos de Sébastien Maire

Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.
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