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Mise en place de capteurs pollen innovants sur le territoire dunkerquois

Une réalisation proposée par Communauté Urbaine de Dunkerque

Réseaux Vie locale

Contributeur

Référent :  Magali SIEJA
Contact : 

magali.sieja@cud.fr

Descriptif

En France, 30% de la population adulte est allergique aux pollens (source ministère des solidarités et de la santé).  L’information des personnes allergiques sur la présence de pollens dans l’air (démarrage et fin de la saison pollinique, concentrations dans l’air, essence pollinisatrice…) est essentielle pour leur permettre d’adapter leurs traitements et leurs comportements, et ainsi réduire les symptômes de l’allergie. Cette information est aussi utile pour les personnes en contact avec les sujets allergiques tels que les professionnels de santé.

Conscient de l’enjeu de santé/environnement, la Communauté urbaine de Dunkerque équipe le territoire de 5 capteurs pollen Lify’air. Un dispositif de suivi en temps réel est mis en place afin de permettre à la population et aux professionnels de santé d’avoir une information sur la « météo pollinique locale » selon les essences pollinisatrices et ainsi anticiper la prise d’antihistaminique et autres médicaments de désensibilisation. L’application peut également être enrichie par des informations et ressentis de personnes volontaires faisant partie d’une communauté de Bêta-testeurs.

Thématiques : 
  • Communication (numérique)
  • Digitalisation des services
  • Santé
Échelle : 
  • Territoire

Fiche d'identité

marker  Hauts-de-France / Dunkerque
Type de territoire : 
  • > 20 000 < 100 000 habitants
Date de livraison :  01/02/2022
Coût du projet :  10 000 € HT (capteurs et abonnement annuel)
Maîtrise d'ouvrage :  Communauté Urbaine de Dunkerque
Partenaires associés :  : Lify’air (fabricants des capteurs et développeur de la solution de suivi), ATMO Hauts de France, Commune de Loon-Plage, SIDF / CPIE (un capteur installé prochainement sur leur bâtiment à Zuydcoote), OLS (observatoire local de santé)

Médias

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

Le projet permet de prendre en compte la biodiversité par la mesure des différents pollens.

Les capteurs sont issus d’une technologie brevetée en France et récompensée, codéveloppée avec le CNRS.

En matière de consommations, les capteurs n’excèdent pas 20W. Ils sont compatibles avec une tension continue de 9V.

Critère n°2 : INCLUSION

Le projet a été réalisé en concertation avec les différents partenaires notamment ATMO Hauts de France afin d’avoir une cohérence par rapport à l’installation des capteurs.

Le projet porte une attention particulière aux populations souffrant d’allergies

La communication est en cours auprès des habitants, à ce jour il n’y a pas encore de retours d’expérience des usagers de l’application

Critère n°3 : RÉSILIENCE

Sur le territoire dunkerquois, il a été constaté que l’information sur les pollens n’était pas optimale. En effet, les capteurs les plus proches étaient situés à Lille et un décalage entre les pics de pollinisation entre la métropole régionale et le littoral dunkerquois avaient été observé.

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

Le projet permet de mettre à disposition des habitants des données en temps réels mais également de leur faciliter la remontée des informations et des ressentis via la communauté de Bêta-testeurs.

Associer un panel d’habitants allergiques aux pollens et professionnels de santé concernés dans une phase test du suivi pollinique local apparait comme une opportunité pour réduire l’impact santé des épisodes polliniques sur les habitants, en premier lieu les allergiques.

Le projet a fait appel à des capteurs innovants qui permettent de détecter, compter et discriminer les différents types de pollen localement et en temps réel.

Les mesures sont disponibles sur une application accessible à tous permettant d’avoir une information locale en temps réel en complément des données transmises par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Le projet peut être répliqué sur d’autres territoires.

A propos de Solène Martin

Chargée de Mission, Groupe de Travail et Travaux. Étudiante à l’École Urbaine de Sciences Po Paris sur la transition écologique des villes.

A propos de Quentin Guillemot

Animé par les questions climatiques et les autres limites planétaires, Quentin se dirige vers un parcours sur l’aménagement du territoire à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Son expérience dans les milieux associatifs, notamment à la Fresque du Climat, l’aident à mieux saisir les enjeux de la bifurcation écologique. Entre sa Haute-Savoie natale et sa ville de cœur, Rennes, où il a gagné en compétence sur les sujets de la mobilité et de l’agriculture durable, il pose aujourd’hui ses valises à Paris pour déployer les ateliers territoriaux de France Villes et territoires Durables dans tout le territoire.

A propos de Tara Goodwin

Diplômée d’une Licence de l’INALCO (Langues’O) en langue Hindi et bi-cursus Relations internationales – Humanités environnementales, Tara est actuellement étudiante en alternance du Master 2 Relations Internationales et Action à l’Étranger de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses missions chez France Villes et territoires Durables s’inscrivent dans la lignée de ses expériences à l’UNESCO et au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, contribuant ainsi à son insertion professionnelle dans le domaine de la diplomatie environnementale et de la coopération internationale pour le développement.

A propos d'Isabelana Noguez

Diplômée du Master en Communication Numérique et Analyse de Données à la Sorbonne Nouvelle, Isabelana est une journaliste mexicaine. Elle a travaillé précédemment dans la communication et les relations presse dans le secteur culturel en France et au Mexique. Aujourd’hui, elle s’intéresse aux enjeux écologiques et aux actions et solutions pour préserver l’environnement et la biodiversité.

A propos de Marion Gonzales

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Elle est aujourd’hui responsable de la communication et des affaires internationales de l’association.

A propos de Camille Waintrop-Boyon

Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine.
Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

A propos de Sébastien Maire

Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.
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