Mode sombre

La Maillerie

Une réalisation proposée par Linkcity

Bâtiments Conception Économie durable Management et gouvernance Vie locale

Contributeur

Référent :  Christine Grèzes
Contact : 

c.grezes@linkcity.com - 06 63 37 17 67

Descriptif

La Maillerie est un quartier résidentiel construit sur un site emblématique de la métropole lilloise qu’est celui de l’ancien siège et site logistique des 3 suisses.

En chiffres, La Maillerie c’est : 10ha, 700 logements, 16 000 m² de bureaux, 1 hôtel, 2 résidences avec services, 1 groupe scolaire public, 8000 m² de commerces et services de proximité dont une maison de santé, 1 rue circulée, 2 rues piétonnes, 1 vaste espace vert et un parking de 750 places mutualisées.

A La Maillerie, ce ne sont pas seulement des constructions de bâtiments qui sont souhaitées mais surtout apporter du bien-être aux futurs habitants et visiteurs du site, et réunir les conditions du bien-vivre ensemble.

Le quartier a été pensé par LINKCITY et NHOOD comme un lieu de vie, créateur de lien social, qui associe des initiatives culturelles, sociales et solidaires à des engagements en faveur de la biodiversité et de la mobilité douce. Leur volonté est de proposer une nouvelle manière d’habiter.

Thématiques : 
  • Construction
  • Matériaux
  • Qualité du logement
  • Espaces publics et espaces verts
  • Économie circulaire
  • Budgets carbone / Transition
  • Suivi de performance / Labels, normes et certificats
  • Commerces
  • Santé
Échelle : 
  • Quartier

Fiche d'identité

marker  Hauts-de-France / Villeneuve-d'Ascq
Type de territoire : 
  • Métropole
Surface bâtie :  96 000 m²
Coût du projet :  Coût total aménageur : 11,5M€ - Coût total travaux (lots immobiliers) : 200 M€
Maîtrise d'ouvrage :  Linkcity Nord-Est et Nhood France
Maîtrise d'oeuvre :  Agence Nicolas Michelin et Associés
Partenaires associés :  Nhood France, Métropole Européenne de Lille, Villes de Villeneuve d’Ascq et Croix

Distinctions

Labels / certifications :  Biodivercity ready (échelle quartier)
Concours / récompenses :  Ce quartier a remporté le Prix du Public Quartier et une mention Grand Prix Quartier Durable aux Green Solutions Awards France 2020-21

Médias

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

Le projet est en passe d’être labellisé Biodivercity ready (échelle du quartier).

Dans le cadre du Plan Bleu, la Métropole Européenne de Lille va renaturer et rouvrir le bras mort de la branche de Croix du Canal de Roubaix longeant le site. Ce projet permettra de créer une zone humide en lien avec un espace vert de plusieurs hectares, venant renforcer les trames verte et bleue locales.

Une démarche d’économie circulaire inédite de par son envergure a été mise en place sur le projet de la Maillerie. Le projet : une déconstruction sans déchets. Cela a démarré par un diagnostic des ressources disponibles du site tel qu’il était originellement bâti. En lien avec la société de démolition sélectionnée, nous avons appliqué au chantier les principes des 3R : Réduire (un ancien bâtiment logistique est devenu le bâtiment Compact, parking silo avec commerces en RDC et toiture jardin), Réutiliser (réutilisation de près de 10 000 m² de parquet en chêne, de plusieurs kilomètres de rayonnages, de panneaux de cloisonnement, bacs de convoyage et pièces d’atelier), Recycler (30 000 tonnes de béton de démolition ont  concassées et réutilisées dans la construction des nouveaux bâtiments).

L’ensemble des logements du quartier et une partie des bâtiments tertiaires sont raccordés au chauffage urbain métropolitain provenant de l’usine d’incinération de Roubaix. Quasiment 100% des besoins en chaud du quartier sont donc apportés par co-génération.

Par ailleurs, le recyclage des bétons de démolition et la fabrication in situ de béton bas carbone a permis de réduire l’empreinte carbone des constructions neuves (réemploi de granulats et transports par camions évités).

 

Nous avons fait réaliser une modélisation de l’empreinte carbone quartier par Efficacity avec l’outil UrbanPrint, La Maillerie faisant partie des opérations pilotes pour tester cette méthode innovante. Parmi les conclusions, ressort le fait que La Maillerie émet 30% de gaz à effet de serre de moins qu’un projet « Business as usual » (hors la mobilité des occupants). Cette performance est permise grâce au choix de chauffage et production d’eau chaude sanitaire des bâtiments par Réseau de Chaleur Urbain, la réduction des parkings souterrains, les choix de ventilation, de matériaux de construction ainsi que la performance thermique des bâtiments.

Le chauffage urbain permet de réduire le nombre d’équipements. Le réseau arrive ainsi dans chaque sous-station et dessert directement les logements, qui ne comprennent pas de chaudière individuelle par exemple. L’entretien et la maintenance sont optimisés en plus d’être centralisés chez le concessionnaire.

La mutualisation et le foisonnement des places de parking permet également de centraliser et optimiser la maintenance et l’entretien par rapport à une solution classique où chaque lot aurait dû intégrer ses propres places de stationnement (le parking comprend 700 places pour 900 « droits d’usages »).

Critère n°2 : INCLUSION

Gouvernance partagée avec les collectivités via une Convention d’Objectifs et une Convention de projet urbain partenarial.

Gouvernance appropriée, partagée et collective avec les riverains :

Dès 2017, nous avons ouvert la « Maison du Projet », sur le site, mixte dans ses usages :

  • Lieu d’évènements éphémères pour permettre au public de s’approprier les lieux et le projet (mercredis portes ouvertes),
  • Mise à disposition de locaux pour les riverains et associations locales
  • Ouverture d’un estaminet, d’une ressourcerie
  • Organisation régulière de réunions riverains (réunions conviviales et tout public « frites-bière »).

Ont également été mis en place des moyens de communication et de dialogue avec les riverains (réseaux sociaux, numéro vert et adresse contact, Gazette de la Maillerie…).

Mixité sociale :

30% des logements sont des logements locatifs sociaux, répartis dans les différents programmes du quartier.

Mixité fonctionnelle :

Parmi le panel de produits résidentiels, le quartier comprend une résidence pour étudiants, une résidence pour séniors, des logements locatifs libres, des logements en accession libre, des logements en Leasehold ou « propriété pour la vie » développés avec La Française REIM (30% moins chers, 20% plus grands), des logements « prêts à finir ». Le quartier comprend également des bureaux, des commerces (restaurant, halle gourmande/marché couvert, espace évènementiel et popup store), une conciergerie de quartier proposant un panel de services, une maison médicale, un hôtel et une école.

Sont présents à la Maillerie :

  • 2 maisons gérées par l’association Ama Vitae. Ces maisons, d’environ 700m² chacune, sont des habitats partagés inclusifs destinés aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
  • 3 hébergements gérés par l’association Simon de Cyrène, qui développe et anime des maisons partagées à taille humaine où vivent ensemble des personnes valides et des personnes devenues handicapées en cours de vie
  • 1 logement inclusif géré par Homnia destiné à accueillir 6 personnes porteuses de handicap

Le projet est partiellement livré à ce jour (l’ensemble du quartier sera terminé à horizon 2024), mais les retours de nos clients et des collectivités sont satisfaisants. Notamment, l’ouverture du bâtiment « La Maillerie » comportant un restaurant, une halle gourmande et un popupstore est particulièrement apprécié et fréquenté des riverains du quartier et des quartiers alentours.

Critère n°3 : RÉSILIENCE

L’ampleur du projet a conduit à mener des études d’impact très fournies concernant l’environnement, les risques de pollution, d’acoustique, de trafic, de sécurité, etc.  

Oui, en plus des nécessaires études environnementales, de sûreté et sécurité publique, un panel d’entreprises (bureaux d’études, start up) a été sollicité très en amont du projet afin de réaliser des diagnostics sur les sujets de la mobilité, des smart grids, de la biodiversité, de la démolition et du recyclage, entre autres.

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

Le projet est venu ouvrir une friche de plus de 10ha auparavant entièrement fermée au public. Une partie des locaux de cette friche ont été ouverts au public dès 2017 dans le but de créer un lieu de vie créateur de lien au sein du quartier (locaux associatifs, recyclerie, exposition 3suisses, ferme aquaponique…). Quelques mois plus tard, l’Estaminet O’Stam a ouvert dans la cour de la maison du projet. En cours d’agrandissement, il est toujours très fréquenté aujourd’hui. En 2021 ont ouvert les Halles de la Maillerie, le restaurant Heavy toys & Slash Machines ainsi que l’espace évènementiel et pop up de la Maillerie.

Nombre des produits développés à la Maillerie l’ont été pour la première fois sur le territoire. Par ailleurs, nous avons souhaité offrir une conciergerie à l’ensemble des usagers du site. Cette conciergerie sera gérée par SERGIC, syndic initial de l’ensemble des lots de logements libres, aux côtés de NOREVIE, bailleur social du quartier, en lien avec une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), elle-même propriétaire de plusieurs locaux à destination des habitants.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Le projet de la Maillerie a servi de démonstrateur sur plusieurs sujets :

  • Economie circulaire
  • Déploiement de nouveaux produits résidentiel (Logement pour la vie, logements inclusifs…)
  • Urbanisme transitoire : création de la maison du projet, ouverture du site au public
  • Gouvernance de quartier (SCIC)

En tant que projet de référence pour l’ensemble de ces sujets, l’expérience a pu être répliquée sur d’autres projets Linkcity et Bouygues Construction.

Par ailleurs, La Maillerie fait partie des projets tests du label Biodivercity ready, et participe donc à l’écriture du référentiel de ce nouveau label du CIBI. Il est également projet pilote pour l’élaboration de l’outil de bilan carbone du quartier, UrbanPrint.

A propos de Solène Martin

Chargée de Mission, Groupe de Travail et Travaux. Étudiante à l’École Urbaine de Sciences Po Paris sur la transition écologique des villes.

A propos de Quentin Guillemot

Animé par les questions climatiques et les autres limites planétaires, Quentin se dirige vers un parcours sur l’aménagement du territoire à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Son expérience dans les milieux associatifs, notamment à la Fresque du Climat, l’aident à mieux saisir les enjeux de la bifurcation écologique. Entre sa Haute-Savoie natale et sa ville de cœur, Rennes, où il a gagné en compétence sur les sujets de la mobilité et de l’agriculture durable, il pose aujourd’hui ses valises à Paris pour déployer les ateliers territoriaux de France Villes et territoires Durables dans tout le territoire. 

A propos de Tara Goodwin

Diplômée d’une Licence de l’INALCO (Langues’O) en langue Hindi et bi-cursus Relations internationales – Humanités environnementales, Tara est actuellement étudiante en alternance du Master 2 Relations Internationales et Action à l’Étranger de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses missions chez France Villes et territoires Durables s’inscrivent dans la lignée de ses expériences à l’UNESCO et au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, contribuant ainsi à son insertion professionnelle dans le domaine de la diplomatie environnementale et de la coopération internationale pour le développement.

A propos d'Isabelana Noguez

Diplômée du Master en Communication Numérique et Analyse de Données à la Sorbonne Nouvelle, Isabelana est une journaliste mexicaine. Elle a travaillé précédemment dans la communication et les relations presse dans le secteur culturel en France et au Mexique. Aujourd’hui, elle s’intéresse aux enjeux écologiques et aux actions et solutions pour préserver l’environnement et la biodiversité.

A propos de Marion Gonzales

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Elle est aujourd’hui responsable de la communication et des affaires internationales de l’association.

A propos de Camille Waintrop-Boyon

Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine.
Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

Voir son profil Linkedin

 

Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

Voir son profil Linkedin 

Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

A propos de Sébastien Maire

Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.
X