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Grand Coudoux

Une réalisation proposée par Ministère de la Transition Écologique

Bâtiments Conception Économie durable Management et gouvernance Réseaux Vie locale

Contributeur

Référent :  Thomas ZAMANSKY (DGALN - AD4)
Contact : 

Porteur du projet : Commune de Coudoux
Coordonnées : adjoint-urbanisme@coudoux.fr (Janine BELLANTE, adjointe à l’urbanisme)

Porteur du projet : Métropole Aix Marseille Provence
Coordonnées : pierre.thomazeau@ampmetropole.fr (Pierre THOMAZEAU, chargé de mission)

Descriptif

Située à une trentaine de kilomètres du bassin d'emploi de Marseille et à une quinzaine de kilomètres d'Aix en Provence, Coudoux connaît une forte croissance démographique qui se traduit par une pression sur l'offre foncière et une évolution urbaine marquée par le développement du pavillonnaire.  

Le projet de la commune, s'étendant sur 1,2 ha, entend redonner une centralité au village sur un principe de renouvellement et de densification urbaine, afin d’étoffer l’offre foncière et de proposer une alternative à l'extension du pavillonnaire sur la commune.  

Le site de l'opération était principalement une friche agricole située dans une dent creuse entre deux noyaux anciens à proximité immédiate du centre-ville, des écoles, des commerces et équipements. Les éléments patrimoniaux remarquables ont été conservés comme les murs en pierre de « bancaous » le long de l’avenue de la République. 

Cette opération a permis de réaliser de nouveaux espaces publics et de développer une offre diversifiée en logements collectifs et en maisons de ville, soit 100 logements construits au total, dont 30% à coût maîtrisé. Six nouveaux commerces de proximité ont également été implantés sur la nouvelle place centrale, confortant le projet dans son rôle de nouvelle polarité de la commune. Depuis 2015, l'opération est engagée dans une procédure de labellisation EcoQuartier : l’opération Grand Coudoux est labellisée ÉcoQuartier étape 3 en 2017, et étape 4 en 2019. Le travail de concertation tout au long de l’élaboration du projet avec la population, la réflexion sur l'intégration urbaine du projet, qui a été conçu comme une nouvelle polarité du village en extension directe de la ville existante, et la volonté de créer un quartier économe en énergie par la mise en place de dispositifs particuliers comme la chaudière mixte bois/gaz alimentant l'ensemble des logements créés ainsi que plusieurs équipements communaux, sont autant de spécificités qui inscrivent ce projet dans le dispositif de labellisation EcoQuartier. 

Le projet a été achevé en 2016 suite à la réalisation de la voie centrale et la finalisation des espaces publics. 

Thématiques : 
  • Rénovation / Réhabilitation
  • Construction
  • Renouvellement urbain
  • Espaces publics et espaces verts
  • Économie de la fonctionnalité
  • Participation citoyenne
  • Énergie
  • Patrimoine
Échelle : 
  • Quartier

Fiche d'identité

marker  Provence-Alpes-Côte d'Azur / Coudoux
Type de territoire : 
  • < 20 000 habitants
Date de livraison :  01/11/2016
Surface bâtie :  8 167 m2
Maîtrise d'ouvrage :  Commune de Coudoux et Métropole
Maîtrise d'oeuvre :  Famille et Provence et Villenova, SPLA Pays d'Aix Territoires
Partenaires associés :  EPF PACA, Agence d'Urbanisme du Pays d'Aix, CAUE 13, ADEME, région PACA, CD13, DREAL, DDTM, CPA

Distinctions

Labels / certifications :  Label ÉcoQuartier étape 3 en 2017 - Label ÉcoQuartier étape 4 en 2019
Concours / récompenses :  Palmarès de l’habitat en 2015.

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

Foncier : L’opération est implantée sur une ancienne friche agricole inoccupée, entourée par deux secteurs déjà urbanisés. Optimisation de l’espace/densité : l’opération a permis de créer 100 logements et 6 commerces sur 1,2 ha soit 80 log/ha environ. Il s’agit d’une forte densité qui a été validée par les habitants eux-mêmes durant des ateliers participatifs.

 

Biodiversité : Implantation sur le projet des végétaux locaux, du même type que ceux présents initialement, compatibles avec le site du projet et son climat. Cela permet, d’une part, d’assurer l’intégration paysagère du projet, et d’autre part, de conserver et de protéger les écosystèmes propres à ces végétaux. Les équipes d’entretien respectent la démarche zéro phyto ce qui permet de préserver la qualité des sols et d’avoir recours uniquement à des méthodes naturelles d’entretien.

Eau : les espaces verts sont composés de plantes et d’arbres qui ne nécessitent que peu d’apport en eau, ce qui permet, de participer à la préservation des ressources et de simplifier le travail d’entretien des équipes municipales. Le programme des espaces publics du projet privilégie quand cela est techniquement possible la perméabilisation des espaces. Un travail important sur la faisabilité technique et sur la composition des espaces publics a été entrepris afin de mettre en place une gestion efficiente et pérenne des eaux pluviales, ce qui a abouti à la reprise totale des circuits d’écoulements des eaux qui ont été revus et réaménagés. Des espaces verts ont été réalisés à chaque fois que cela était possible afin de permettre l’infiltration des eaux.

La commune a mandaté un « économiseur de ressources » afin de sensibiliser les professionnels et les habitants aux bonnes pratiques pour économiser les ressources en eau et favoriser les investissements en matière de développement durable.

Dès l’élaboration du programme, une réflexion a eu lieu sur les possibilités de récupérer et d’implanter dans le projet différents éléments existants initialement sur le site présentant un aspect patrimonial et identitaire fort ou simplement un intérêt technique.

Le climat méditerranéen se caractérise par un ensoleillement intense mais avec des écarts de température très importants, nécessitant de chauffer les logements pendant une partie non négligeable de l’année. Chaque immeuble a été pensé et orienté afin de capter un maximum de soleil et de rendre ainsi les panneaux solaires les plus efficients possible, de minimiser le recours au chauffage et d’optimiser l’éclairage naturel des logements. La commune a également fait le choix d’installer des candélabres à LED afin de limiter leur consommation d’énergie.

La commune se situe dans un territoire ou la filière bois est naissante alors que ses possibilités d’exploitations durables sont importantes : la mise en place d’une chaufferie mixte bois/gaz permet en plus de produire de l’énergie de façon écologique et durable, de valoriser les relations avec le milieu rural, de développer les emplois et d’impliquer l’ensemble des acteurs du territoire comme le prévoit le dispositif « 1 000 chaufferies bois pour le milieu rural » auquel la commune fait partie. Par ailleurs, la commune a souscrit un contrat avec EDF d’électricité verte afin que l’électricité utilisée provienne de la filière des énergies renouvelables.

Filière de production ENR : Mise en place de dispositifs permettant de renouveler et de valoriser les déchets à différentes échelles. Ainsi, à l’échelle du quartier, des composteurs permettant de récupérer une partie des déchets végétaux vont être installés. Par ailleurs, l’usine biogaz construite par la CPA permet de valoriser à une grande échelle les déchets issus du tri sélectif et donc ceux issus du projet.

Installation de bornes de recharge de véhicules électriques

Méthode d’auto-évaluation / méthode de suivi : Analyse des consommations d’énergie des logements et des équipements desservis par la chaudière mixte gaz/bois et son réseau de chaleur, avec comme indicateur la consommation d’énergie des logements et des équipements publics, consommation de la chaudière bois/gaz en temps réel.

Critère n°2 : INCLUSION

COPIL dirigé par le Maire de la commune de Coudoux et constitué par les porteurs du projet à savoir les adjoints au Maire, les directeurs et les responsables de projets de l’EPF PACA, de la CPA, de la Région du CAUE et des représentants des opérateurs privés désignés par l’appel à projets.

COTECH constitué par les techniciens des différents organismes concernés par le projet (CPA, EPF, Région, CAUE, Gestionnaires etc..).

La pluridisciplinarité des intervenants dans le pilotage et la conception du projet est la principale marque d’une méthodologie spécifique à un EcoQuartier. L’ambition du projet de répondre à un grand nombre d’enjeux et d’aspects a nécessairement impliqué l’intervention de nombreux experts dans différents domaines (AMO développement durable, Ingénieurs VRD, paysagiste, architecte, ingénieur chaufferie etc…)

La population a été très tôt associée au projet dans le cadre des enquêtes publiques réglementaires (DUP, PLU), mais également lors d’ateliers participatifs thématiques et lors de la mise au point de l’agenda 21 qui a été réalisée avec le concours du Conseil municipal des jeunes. Ces ateliers ont permis d’une part de faire un travail important d’explication et de sensibilisation mais également d’écouter les idées, les besoins et les ressentis de la population. Ainsi, dans ce cadre, la population a approuvé la mise en place d’une opération mixte, dense dont les objectifs et le parti d’aménagement ont été intégrés au PADD. Le projet final a donc pris en compte d’une part les besoins et attentes exprimés par la population, et d’autre part les objectifs initiaux et l’intérêt général portés par la ville.

Les apports des parties prenantes ont été multiples, et ont porté pour beaucoup sur la forme urbaine, la disposition des équipements et sur la programmation du projet tant en ce qui concerne la typologie des logements attendus que du nombre et du type de commerces souhaités.

Les pratiques quotidiennes des futurs habitants du quartier ont été anticipées. Le projet, par l’offre en commerces de proximité qu’il propose, permet de répondre en partie à leurs besoins réguliers. Par ailleurs, une partie des actifs travaillant en dehors de la commune et se déplaçant en voiture, la prise en compte de ces habitudes de mobilité a du très tôt être intégrée au projet afin d’organiser et d’optimiser le stationnement.

La mise en place du projet s’est faite en concertation avec les opérateurs privés retenus suite à l’appel à projets. La commune était soucieuse de proposer des logements à un prix accessible ou avec des loyers réglementés, et a pu très tôt travailler sur l’impact financier des logements sociaux sur le bilan de l’opération. Dans ce cadre, 31 logements sociaux (30%) ont été réalisés à la fois dans des collectifs et des villas groupées. Cela permet d’instaurer une mixité sociale et urbaine à toutes les échelles des îlots et sur l’ensemble du projet. L’opération a été supervisée par un seul et même architecte, ce qui permet aujourd’hui de ne pas distinguer les logements sociaux du reste du programme, favorisant de fait leur intégration.

La diversification du parc de logements, par la création de logements de taille petite et moyenne sous diverses formes (logements aidés et logements libres, logements locatifs et accession) intervient pour lutter contre l’exclusion, assurer une continuité de la chaîne du logement et offrir plus de souplesse aux mouvements de population, ce qui correspond pleinement aux orientations et prescriptions du PLH.

Solidarité : Le vieillissement et le handicap ont été pris en compte. Tous les logements et les espaces publics répondent aux dernière normes PMR afin qu’ils puissent être facilement accessibles par tous. Le centre médical installé au cœur du projet permet d’apporter une réponse aux besoins de soins des habitants et notamment des personnes âgées. L’ensemble des commerces et des commodités nécessaires sont sur places et le transport à la demande est disponible sur la commune, ce qui permet de garantir plus d’autonomie aux personnes âgées. Enfin, la commune a mis en place un dispositif de mutuelle solidaire afin de faciliter l’accès aux soins des habitants qui y souscrivent.

Méthode : Dès l’achèvement des travaux, un travail de suivi a été mené par la commune, en lien avec le bailleur social en charge de la gestion des logements sociaux du quartier. La Mairie se trouve à proximité immédiate du projet et les élus sont de fait sur le terrain, et l’échange avec les usagers et les habitants historiques de la ville est permanent, quotidien et direct. La commune de Coudoux avec l’aide de la Métropole Aix-Marseille-Provence – Territoire du Pays d’Aix a également mené une étude auprès des habitants et des utilisateurs du quartier par le biais d’un questionnaire. Ce questionnaire a été mis en œuvre à plusieurs moments de la journée sur la place centrale du projet afin de rencontrer et de prendre en compte un panel plus complet d’habitants et d’utilisateurs.

Attentes exprimées : Le questionnaire révèle que 78% des habitants sondés savent qu’ils vivent dans un ÉcoQuartier, mais que seulement 5% le font par réel choix de vie. Plus de 60% indiquent avoir réduit leur facture d’énergie et 80% soulignent la qualité des infrastructures créées, notamment la place, dont l’usage et l’entretien sont unanimement salués. Les liaisons pensées entre le quartier et le reste de la commune sont largement appréciées et utilisées. En effet, 33% des habitants utilisent les modes doux pour accéder aux équipements de la commune via les cheminements piétons alors que 50% d’entre eux ne pouvaient le faire dans leurs anciens logements. Cette donnée est très dépendante des trajets domicile/travail qui impactent considérablement les habitudes des usagers. En revanche, la moitié des sondés indiquent que la place du quartier pourrait être encore mieux utilisée et accueillir plus d’événements ou d’animations compte tenu de sa proximité immédiate avec le reste de la ville.

Actions d’amélioration liées : Pour tenir compte des attentes, des bancs ont été installés sur la place autour des arbres permettant de créer des lieux d’agrément propices à l’échange. Afin de compléter l’offre en mobilité, un arrêt de bus a été installé à proximité immédiate du quartier et des supports pour garer des vélos ont été implantés sur la place centrale. Des actions ont été menées pour animer la place centrale : sous l’impulsion du Conseil Municipal des jeunes, un manège éphémère a été installé et des concerts de quartier ont été organisés. Le lancement de la procédure d’évaluation pour la labellisation étape 4 ÉcoQuartier a permis d’une part de faire un état des lieux de l’opération, de ses objectifs et des moyens mis en œuvre pour y parvenir, et d’autre part, d’identifier les points forts et les faiblesses du projet en ce qui concerne par exemple la « minéralité » du site. De fait, la commune cherche des solutions pour ajouter des îlots d’espaces verts qui apporteront fraîcheur et ombre au site.

Critère n°3 : RÉSILIENCE

Prévention des risques : La commune de Coudoux est concernée par le risque incendie. A ce titre, elle met en place depuis plusieurs années une politique de rachat de fonciers afin de permettre la création d’espaces tampon nécessaires à la protection des forêts et à la lutte contre les incendies. Par ailleurs, le secteur du projet est également soumis à un risque de ruissellement qui a été pris en compte dans les études (imperméabilisation des sols, gestion du pluvial etc.)

 

Adaptation au changement climatique : Élaborer un projet au cœur d’une dent creuse sur un site central par rapport à la commune est en soi une première réponse au changement climatique. En effet, cela permet de limiter les déplacements véhiculés du quotidien grâce à la proximité des commerces et des équipements, facilement accessibles par les cheminements piétons. Les logements créés ont été étudiés afin de répondre aux dernières normes BBC, ce qui implique dès l’amont du projet des études approfondies sur leur positionnement, leur orientation, leur ensoleillement et leur consommation d’énergie, et impacte considérablement la disposition globale du quartier. A ce sujet, l’installation d’une chaufferie mixte bois/gaz permet de répondre de façon durable et écologique aux besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire.

Durant l’élaboration du projet, plusieurs diagnostics ont été réalisés qui ont permis d’ajuster, de modifier et de confirmer les différentes orientations et objectifs de l’opération. Que ce soit dans le cadre des procédures administratives (PLU, DUP), ou des études spécifiques commandées par la commune, divers intervenants et experts ont pu étudier le site et en analyser ses enjeux, ses atouts et ses faiblesses.

Les diagnostics ont été réalisés par des bureaux d’études spécialisés dans différents domaines (paysagiste, architecte, ingénieur VRD, spécialiste quartier durable, Ingénieur réseau chaleur/chaufferie, économiste etc..) tout au long de la procédure d’élaboration du projet et des documents administratifs. Par ailleurs, les acteurs locaux de l’aménagement ont aussi été sollicités comme la DDTM, le CAUE, le Département ou la Région.

L’ensemble de ces études a permis de mettre en évidence les enjeux de l’opération, ses contraintes techniques et économiques mais également d’apporter des solutions et des propositions sur la totalité des aspects du projet.

Le porteur de projet étant dans une démarche de conception d’un quartier durable, chaque étude avait un volet important lié à l’environnement, à la protection et à la valorisation du site. Les études de faisabilité se sont attachées à proposer des aménagements qui respectent le site, son environnement, ses aspects paysagers et architecturaux.

Les éléments de chaque diagnostic ont permis de fournir toutes les données nécessaires aux porteurs du projet pour qu’ils puissent définir les objectifs d’aménagement et faire des choix sur la programmation et les aménagements à mettre en place.

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

Dynamisme du tissu économique existant : L’Ecoquartier a permis d’implanter 6 commerces sur 450 m² de surfaces dédiée à de l’activité, soit 15 emplois permanents sur la commune. Les commerçants ont instauré entre eux une démarche solidaire, ainsi par exemple, les restaurants se fournissent au primaire local. Par ailleurs, la mise en place de la chaufferie mixte/gaz s’intègre dans le cadre du dispositif « 1 000 chaufferies bois pour le milieu rural » auquel la commune fait partie et qui s’inscrit dans le cadre du programme national Bioénergies prévoyant de développer la filière bois et de valoriser les relations avec le milieu rural. A terme, ce dispositif pourra permettre de créer plusieurs emplois sur la commune et le territoire.

Accès aux services et aux emplois : Les différentes zones d’emploi de la commune sont accessibles facilement en modes doux grâce au maillage et aux interconnexions du projet avec le reste de la commune. Les autres secteurs d’emplois du territoire sont desservis efficacement par le réseau de bus du Pays d’Aix.

Vie de quartier : Les commerces principalement implantés sur la place du projet assurent une animation quotidienne de proximité de l’espace public. Par ailleurs, cette place est le lieu central et naturel où se regrouper, échanger et crée les conditions favorables à la mise en place d’une vie de quartier qui s’établira progressivement au fur et à mesure de l’appropriation du lieu par les nouveaux habitants.

Association des populations et de la société civile/concertation.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Effet de levier interne : Ce projet a permis de fédérer la population autour de la notion de développement durable et de lancer des actions diverses et concrètes à travers notamment l’agenda 21. De manière plus générale, l’effet levier de cet ÉcoQuartier repose principalement sur le fait que la commune n’envisage plus la création de nouvelles opérations d’aménagement sans s’inscrire dans une démarche ÉcoQuartier. Ainsi, la commune étudie un nouveau projet d’habitations qu’elle engagera dans une démarche ÉcoQuartier.  Enfin, la commune de Coudoux souhaite poursuivre le développement de son réseau de chaleur en créant de nouvelles ramifications et étudie la possibilité d’implanter une nouvelle chaudière mixte.

Effet de levier externe : L’opération Grand Coudoux est reconnue comme étant une référence en matière de développement des ÉcoQuartiers et d’aménagement de ville durable, qui intéresse l’ensemble des partenaires institutionnels et universitaires. La forme et la greffe urbaine réussies, l’exemplarité du montage foncier réalisé, la méthodologie et la concertation réalisées lors de l’élaboration du PLU sont en effet des références dans la région. Cette opération représente également pour le bailleur social une vitrine de son savoir-faire. Enfin, Coudoux a été désigné comme terrain d’étude dans plusieurs démarches lancées par l’Etat concernant d’une part l’imperméabilisation des sols et la mise en œuvre de nouvelles pratiques et d’autre part le sujet du coût global des espaces publics afin de permettre d’avoir un réel retour d’expérience sur cet aspect.

About Nina

A student at Sciences Po Paris, enrolled in the Master’s program in Territorial and Urban Strategies, Nina is interested in public policies at the territorial level as well as the challenges of ecological transition.

As part of a student project during her first year of the Master’s program, she worked with the National Housing Agency (Anah) on eco-design in urban renovation. She then took a gap year to gain more professional experience, completing two internships: the first with the City of Paris, where she contributed to the implementation of the first plan to combat energy poverty, and the second with the Paris Urban Planning Agency (Apur), where she worked on the territorialization of public health.

Currently in her second year of the Master’s program, she is beginning an apprenticeship with the association France Villes et Territoires Durables.

About Solène

Mission Officer, Working Group, and Projects. Student at the Urban School of Sciences Po Paris, focusing on the ecological transition of cities.

About Quentin

Motivated by climate issues and planetary boundaries, Quentin decided to study land use planning at the Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. His experience in associative field at the Fresque du Climat, helped him to better understand the stakes of the ecological bifurcation. Between his native Haute-Savoie and his home town Rennes, where he gained expertise in mobility and sustainable agriculture, he is now based in Paris to deploy the Sustainable City by France’s territorial workshops throughout the country.

About Alice

After five years’ study at Sciences Po Lyon, with a specialization in territorial transitions, Alice joined Sustainable City by France (France Villes et territoires Durables). She actively contributes to the deployment of the association’s territorial workshops and working groups.
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Currently studying as a second-year Master’s student in International Relations at University Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Tara holds a Bachelor’s degree from INALCO, with a double-major in Hindi language, and International relations / Environmental studies. Her work with us is in line with her former experiences at UNESCO and the Ministry of Europe and Foreign Affairs, thus deepening her professional expertise in the field of environmental diplomacy and international cooperation for sustainable development.

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She holds a Master’s degree in Development Economics from the Panthéon-Sorbonne University and is currently studying for a Master’s degree in International Relations and Action Abroad at the same university. She approaches the problems of sustainable cities and territories through these different perspectives and her international experiences.

About Isabelana

Isabelana is a Mexican journalist who holds a Master’s degree in Digital Communication and Data Analysis from the Sorbonne University. She previously worked in communication and press relations in the cultural sector in France and Mexico. Today, she is interested in ecological actions and solutions to preserve the environment and the biodiversity.

About Camille

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With a background in social sciences, art history and architecture, Camille has worked in communication within the VINCI group: from major international projects to La Fabrique de la Cité, a think tank dedicated to urban foresight.

About Alexandra

A geographer by training (Saint Petersburg State University), she started as a geographer and economist at the Academy of Agricultural Economics (Russia), before pursuing her career in France as an administrative and accounting assistant (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

About Marion

Trained in international and European affairs between England and France as part of a double degree at Sciences-Po Lille / University of Kent, Marion started her career in advocacy and institutional relations of non-governmental organisations, in the fair trade sector (Max Havelaar France label). Her experiences are also linked to territories, with a passage in decentralised cooperation at the level of a departmental council.

About Sébastien

Before joining the SCbF team, he held several positions in local government management. From elected official and deputy mayor of his native city Besançon, in charge of university relations and international cooperation, to Director of Economic Development of the City of Pantin, to Chief of staff in Montreuil – where he notably piloted the in-depth redesign of the urban project towards more ecology and sustainable development – he continued his career as Senior Resilience Officer of the City of Paris.
He promotes a holistic and systemic vision of sustainable development and brings his expertise in territorial resilience, ecological and social transition.
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