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D’KAir, l’innovation pour la qualité de l’air au service du territoire

Une réalisation proposée par SUEZ

Réseaux Vie locale

Contributeur

Référent :  Olivier MONTAGNES
Contact : 

o.montagnes@suez.com

Descriptif

Le projet de surveillance à haute résolution spatiale et temporelle de la qualité de l’air à Dunkerque a été initié en septembre 2019, lorsque la candidature « Dunkerque, l’Energie Créative » menée par la Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD), a été sélectionnée avec 23 autres territoires français, dans le cadre de l’appel à projets Territoire d’Innovation.

En accord avec la CUD, SUEZ souhaite associer Atmo Hauts-de-France et l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO), pour poursuivre ce projet, dénommé "D’KAir" sous la forme d’un démonstrateur, actuellement en phase de déploiement et qui sera pleinement opérationnel début 2023.

L’objectif du projet est de mettre au service des industriels du territoire un outil innovant, permettant d’analyser et suivre la qualité de l’air à haute résolution spatio-temporelle. Notre expertise spécifique vise également à identifier avec eux des actions de réduction de leur contribution à la pollution de l’air.

Le projet aura également des retombées positives pour les différents acteurs du territoire, avec notamment une amélioration des connaissances pour la surveillance de la qualité de l’air avec Atmo Hauts-de-France et la recherche scientifique avec l’ULCO.

Thématiques : 
  • Communication (numérique)
  • Santé
  • Digitalisation des services
Échelle : 
  • Territoire

Fiche d'identité

marker  Hauts-de-France / Dunkerque
Type de territoire : 
  • Communauté d'agglomération
Coût du projet :  1 M€
Maîtrise d'ouvrage :  SUEZ
Maîtrise d'oeuvre :  SUEZ
Partenaires associés :  ARIA Technologies, Atmo Hauts-de-France, Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO)

Distinctions

Concours / récompenses :  Lauréat Territoire d’Innovation 2019 (PIA 3)

Médias

Le développement de ce projet innovant se base également sur le retour d’expérience du projet mené par ARIA Technologie, filiale de SUEZ, à Marseille. Le projet DIAMS, soutenu par l’Union Européenne, a permis de développer un outil de monitoring de la qualité de l’air, avec une pédagogie et une participation citoyenne sur la prise de mesure.

Le projet D’KAir est innovant et va encore plus loin en offrant une résolution spatio-temporelle inédite et un écosystème partenarial avec les industriels et l’Association de Surveillance de la Qualité de l’Air (ASQAA) locale.

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

Le projet a pour objectif d’optimiser son bilan énergétique avec des capteurs de qualité de l’air consommant peu d’énergie (par rapport à un analyseur de référence) et disséminer sur le périmètre géographique du projet, permettant d’optimiser le ratio « amélioration des connaissances vs dépenses énergétiques induites ».

Les différents capteurs qui vont être disposés sur le territoire sont modulables et réutilisables dans d’autres projets (changement des cellules de mesure).

Critère n°2 : INCLUSION

Le projet fait partie intégrante du dossier de Territoire d’Innovation. Il est donc porté par la Communauté Urbaine de Dunkerque, et permet d’alimenter d’autres actions d’innovation du territoire. Par exemple, les données issues du démonstrateur serviront à alimenter l’action du dossier Territoire Intelligent portant sur la création un Observatoire Local de la Santé (observation et recherche sur les liens entre qualité de l’air et santé.). Le projet alimentera aussi les cartographies et données de l’Atmo, association en charge de la communication auprès des citoyens, sur délégation du préfet.

Par ailleurs, l’écosystème partenarial du projet est très complet : communauté urbaine, grand port maritime, industriels, Université, ASQAA (Atmo Hauts-de-France).

Le projet vise la meilleure compréhension de la pollution de l’air du territoire. Par ce prisme, l’objectif est également de cibler les zones d’actions prioritaires. Actuellement, le démonstrateur est en cours de développement sur la zone du Grand Port Maritime, et sert à alimenter les bases de données de l’Atmo. A terme, l’outil pourrait servir pour les écoles et zones vulnérables.

Pas d’expérience usager à ce jour.

Critère n°3 : RÉSILIENCE

L’un des risques économiques du territoire est la baisse d’activités industrielles, qui représente le premier bassin d’emploi à Dunkerque.

Ainsi, en proposant un accompagnement aux industriels, le projet contribue à les aider à trouver des solutions qui allient performance opérationnelle et réduction de l’impact sur la santé des habitants et l’environnement.

Par ailleurs, la dispersion des polluants sera observée et modélisée avec une prise en compte raffinée de la météorologie, avec certaines situations météorologiques défavorables à la qualité de l’air, qui seront impactées par les effets du changement climatique.

L’outil développé se base sur la combinaison de deux approches : statistique et déterministe. C’est cette combinaison qui nous permet d’obtenir :

  • la possibilité d’une échelle fine en passant d’une observation territoriale à l’échelle de la rue
  • la possibilité de suivre en quasi temps réel la dispersion des polluants.

Cette haute résolution spatio-temporelle offre une vision 360° des enjeux de qualité de l’air du territoire.

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

L’objectif du projet est de fournir des services aux industriels du territoire, acteurs majeurs pour le dynamisme économique. Les services développés leur permettront d’avoir une connaissance à haute résolution spatiale et temporelle de l’impact de leurs activités sur la qualité de l’air et donc une optimisation de leurs activités et une valorisation des améliorations apportées.

 Ainsi, en les accompagnant à mieux suivre et réduire leurs émissions de polluants locaux, tout en maintenant leur performance opérationnelle, le projet concilie développement économique et préservation de la santé et de l’environnement

La gouvernance du projet est innovante via son approche collaborative, rassemblant différents types de partenaires, publics, privés, associatifs et académiques (industriels, la communauté urbaine, l’association de surveillance pour la qualité de l’air, une université). Ce modèle inédit (outil opérationnel aux services des industriels, avec retombées positives pour toutes les parties prenantes (industriels, Atmo, université Côte d’Opale, CUD)) n’a encore jamais été mis en œuvre en en France.

Par ailleurs, le projet est également fondé sur une innovation technique et la création de nouveaux outils : une modélisation fine avec haute résolution spatio-temporelle, la distinction de plusieurs impacts sur la qualité de l’air (flux routier, maritime, industriel, poussières des plages, etc.)

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Le projet est réplicable et a été documenté dans cet objectif. Plusieurs usages ont été pensés, et pourront être développés dans de futures applications, le démonstrateur se focalisant sur un seul de ces usages (impact des activités industrielles) et pouvant être étendu ultérieurement sur d’autres activités (par exemple le trafic maritime) et/ou d’autres polluants.

Par ailleurs, tout le projet et l’écosystème partenarial a été réfléchi dans une dynamique de réplicabilité, par exemple avec l’Atmo Hauts-de-France, où la réplicabilité est à la fois régionale voire nationale.

A propos de Solène Martin

Chargée de Mission, Groupe de Travail et Travaux. Étudiante à l’École Urbaine de Sciences Po Paris sur la transition écologique des villes.

A propos de Quentin Guillemot

Animé par les questions climatiques et les autres limites planétaires, Quentin se dirige vers un parcours sur l’aménagement du territoire à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Son expérience dans les milieux associatifs, notamment à la Fresque du Climat, l’aident à mieux saisir les enjeux de la bifurcation écologique. Entre sa Haute-Savoie natale et sa ville de cœur, Rennes, où il a gagné en compétence sur les sujets de la mobilité et de l’agriculture durable, il pose aujourd’hui ses valises à Paris pour déployer les ateliers territoriaux de France Villes et territoires Durables dans tout le territoire. 

A propos de Tara Goodwin

Diplômée d’une Licence de l’INALCO (Langues’O) en langue Hindi et bi-cursus Relations internationales – Humanités environnementales, Tara est actuellement étudiante en alternance du Master 2 Relations Internationales et Action à l’Étranger de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses missions chez France Villes et territoires Durables s’inscrivent dans la lignée de ses expériences à l’UNESCO et au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, contribuant ainsi à son insertion professionnelle dans le domaine de la diplomatie environnementale et de la coopération internationale pour le développement.

A propos d'Isabelana Noguez

Diplômée du Master en Communication Numérique et Analyse de Données à la Sorbonne Nouvelle, Isabelana est une journaliste mexicaine. Elle a travaillé précédemment dans la communication et les relations presse dans le secteur culturel en France et au Mexique. Aujourd’hui, elle s’intéresse aux enjeux écologiques et aux actions et solutions pour préserver l’environnement et la biodiversité.

A propos de Marion Gonzales

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Elle est aujourd’hui responsable de la communication et des affaires internationales de l’association.

A propos de Camille Waintrop-Boyon

Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine.
Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

A propos de Sébastien Maire

Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.
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