Mode sombre

Faciliter la mobilité durable dans le projet de territoire

Conception Management et gouvernance Réseaux Vie locale

Contributeur

Référent :  ANCT - Petite Ville de Demain

Descriptif

En Grand Pic Saint Loup, les actions autour de la mobilité s’inscrivent dans le cadre plus large du projet de territoire actuel de l’EPCI, qui s’inscrit lui-même dans la continuité du projet précédent qui identifiait déjà la mobilité comme objectif stratégique central. Lorsque les conseillers communautaires ont travaillé au projet 2020-2026, la mobilité a été la troisième thématique identifiée comme prioritaire après le développement économique et la gestion des déchets.

En effet, la communauté de communes est un territoire avec une forte pratique de l’auto-solisme, avec près de + de 90% d’utilisation du véhicule particulier afin de se rendre sur le lieu de travail, et les deux-tiers des actifs qui travaillent en dehors de ses frontières. Les transports publics n’assurent pas un cadencement suffisant pour pallier cela, et les embouteillages sont courants aux heures de pointe sur l’autoroute reliant Montpellier.

Cependant, le traitement du sujet mobilité est intégré à une approche transverse, concentrée dans les ambitions suivantes :

  • Consolider un territoire de proximité en s’appuyant sur le maillage des bourgs-centre
  • S’ouvrir sur la métropole tout en préservant notre patrimoine et l’identité du territoire
  • Réorganiser les dynamiques de circulation (interne/externe) et prendre en compte que le déplacement le moins onéreux est celui qui ne réalise pas
  • Créer de la richesse économique en attirant les entreprises et en relocalisant les emplois au plus près des lieux de résidence
  • Développer l’attractivité génératrice de richesse et d’image
  • S’engager dans la transition énergétique et environnementale
Thématiques : 
  • Aménagement
  • Coopérations territoriales
  • Transport de personnes
  • Dé-mobilité et mobilités actives
Échelle : 
  • Territoire

Fiche d'identité

marker  Occitanie / Grand Pic Saint Loup
Type de territoire : 
  • Communauté d'agglomération
Partenaires associés :  ANCT, l'Etat, le Conseil régional Occitanie, le Conseil départemental de l'Hérault, Hérault Transport, TAM 3M, 3M et EPCI limitrophes, OT, les communes membres, l'Education nationale, l'ADEME, la DREAL, le CEREMA, l'ENSAM et CESML

Distinctions

Labels / certifications :  Petite Ville de Demain, Ecomobilité

Médias

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

NA

NA

Différentes actions ont été mises en place, pour agir sur :

  • les mobilités actives avec une nouvelle piste cyclable
  • le transport à la demande avec une prolongation de lignes depuis Montpellier vers la collectivité (création d’un arrêt dédié)
  • les nouvelles mobilités en favorisant le covoiturage, l’autopartage et l’autostop organisé

Des pôles nouveaux usages sont en cours de déploiement sur le territoire afin de favoriser la multimodalité. Ils regroupent un bouquet de solutions : autopartage, covoiturage, stationnement sécurisé pour vélo, arrêt de transport en commun, vélos à assistance électrique.

 

Critère n°2 : INCLUSION

NA

La logique mise en place a été celle d’une desserte du territoire pensée à de multiples échelles : interurbaine (vers et depuis Montpellier), communautaire et communale.

Développement des offres de déplacements pour tous les usagers (actifs, jeunes, seniors…)

En cours

Critère n°3 : RÉSILIENCE

> Amélioration des circulations pendulaires

> L’idée est d’orienter les aménagements urbains pour inciter les populations à faire leurs achats dans les centre-bourgs à pied ou à vélo, classique ou électrique

Approche transverse

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

> Réussir le développement économique et le développement harmonieux des polarités du territoire

> Créer de la richesse économique en attirant les entreprises et en relocalisant les emplois au plus près des lieux de résidence

La collectivité a choisi de travailler de façon expérimentale dans une logique d’usages.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Oui

A propos de Solène Martin

Chargée de Mission, Groupe de Travail et Travaux. Étudiante à l’École Urbaine de Sciences Po Paris sur la transition écologique des villes.

A propos de Quentin Guillemot

Animé par les questions climatiques et les autres limites planétaires, Quentin se dirige vers un parcours sur l’aménagement du territoire à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Son expérience dans les milieux associatifs, notamment à la Fresque du Climat, l’aident à mieux saisir les enjeux de la bifurcation écologique. Entre sa Haute-Savoie natale et sa ville de cœur, Rennes, où il a gagné en compétence sur les sujets de la mobilité et de l’agriculture durable, il pose aujourd’hui ses valises à Paris pour déployer les ateliers territoriaux de France Villes et territoires Durables dans tout le territoire. 

A propos de Tara Goodwin

Diplômée d’une Licence de l’INALCO (Langues’O) en langue Hindi et bi-cursus Relations internationales – Humanités environnementales, Tara est actuellement étudiante en alternance du Master 2 Relations Internationales et Action à l’Étranger de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses missions chez France Villes et territoires Durables s’inscrivent dans la lignée de ses expériences à l’UNESCO et au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, contribuant ainsi à son insertion professionnelle dans le domaine de la diplomatie environnementale et de la coopération internationale pour le développement.

A propos d'Isabelana Noguez

Diplômée du Master en Communication Numérique et Analyse de Données à la Sorbonne Nouvelle, Isabelana est une journaliste mexicaine. Elle a travaillé précédemment dans la communication et les relations presse dans le secteur culturel en France et au Mexique. Aujourd’hui, elle s’intéresse aux enjeux écologiques et aux actions et solutions pour préserver l’environnement et la biodiversité.

A propos de Marion Gonzales

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Elle est aujourd’hui responsable de la communication et des affaires internationales de l’association.

A propos de Camille Waintrop-Boyon

Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine.
Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

Voir son profil Linkedin

 

Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

Voir son profil Linkedin 

Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

A propos de Sébastien Maire

Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.
X