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Quartier du Chemin du Biron

Une réalisation proposée par Action Logement

Bâtiments Conception Management et gouvernance Réseaux Vie locale

Contributeur

Descriptif

La Commune de Longpont-sur-Orge soucieuse de lutter contre l’étalement urbain a voté en Octobre 2018 un PLU dont l’objectif est de densifier tout en maintenant 50% de terres agricoles et d’espaces naturels qui font l’identité de cette commune. De plus, la commune souhaite développer le logement social dans un souci de solidarité, et ainsi dynamiser son territoire par un apport maîtrisé de population.

Dans ce contexte, la Commune de Longpont-sur-Orge a conclu le 18 octobre 2018 une convention d’intervention foncière avec l’Etablissement Public Foncier d’Ile-de-France puis a désigné SEQENS comme maître d’ouvrage global du projet du secteur du Biron pour la réalisation à terme d’une opération de maximum 340 logements dont environ 40% de logements sociaux. A l’issue d’une consultation d’opérateurs, COGEDIM a été désigné pour la réalisation des logements en accession libre.

Thématiques : 
  • Qualité du logement
  • Espaces publics et espaces verts
  • Participation citoyenne
  • Grand cycle de l'eau
  • Renforcement du lien social et de la solidarité
Échelle : 
  • Quartier

Fiche d'identité

marker  Île-de-France / Longpont-sur-Orge
Type de territoire : 
  • < 20 000 habitants
Date de livraison :  30/12/2023
Surface bâtie :  23 000 m² SDP
Coût du projet :  74 M€
Maîtrise d'ouvrage :  Seqens et Cogedim
Maîtrise d'oeuvre :  A26/AUDIC/ARTEMISE
Partenaires associés :  Ville de Longpont-sur-Orge, EPFIF, CA Cœur d’Essonne, Cogedim, BDGH

Distinctions

Labels / certifications :  Label HQE
Concours / récompenses :  BIM d’argent dans la catégorie « Projet de City Information Modeling (CIM)

Médias

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

Ce projet permet une densification sur la commune de Longpont-sur-Orge tout en maintenant 50% de terres agricoles et d’espaces naturels qui font l’identité de cette commune, en compatibilité avec le SDRIF. La démarche de co-conception du projet avec les riverains a permis la préservation d’un espace boisé au nord-est de l’emprise, et la proposition d’une stratégie paysagère au sein du projet.

Par ailleurs, le projet vise à limiter les consommations d’eau potable (gestion des débits de soutirage, réduction des linéaires de distribution d’eau chaude…), mais aussi avoir recours à l’eau non-potable pour les usages qui le permettent. La récupération et l’optimisation de la gestion des eaux pluviales peuvent être adaptées à ces usages. Des équipements performants sont prescrits : limiteur de pression, W.C. double chasse, robinets et douches à faible débit …

Tous les soubassements ou murets de clôture en contact direct avec un espace commun public ou privé (rue, passage, entrées, murets, parc, …) seront traités en matériaux durables et résistants aux chocs : la pierre est privilégiée.

Le projet s’inscrivant dans une démarche qualitative et de développement durable, et pour éviter l’apparition prématurée de coulures et salissures sur les façades des bâtiments, il sera mis en œuvre des dispositifs permettant de répartir l’écoulement de l’eau sur les façades.

La pérennité et l’aspect des matériaux sont des critères impératifs pour la réalisation de bâtiments durables, agréables à vivre et à regarder. On privilégiera les matériaux bénéficiant d’une fiche environnementale (norme NF P 01-010) avec prise en compte de l’analyse du cycle de vie (ACV).

Il est prévu dès l’élaboration du projet la question de la mise en œuvre d’énergies renouvelables notamment pour les maisons : chauffe-eau thermodynamique, … et ce en complément du mode de chauffage retenu. Pour les collectifs, il sera privilégié des chaufferies collectives.

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Critère n°2 : INCLUSION

L’aménagement du secteur de Biron est une opération exemplaire « d’éco-construction » et « d’éco-concertation » conçue à travers une démarche numérique innovante (TIM-CIM-BIM). Une co-construction du projet a été proposé aux riverains et a débouché sur la proposition de 8 scénarios d’aménagement. La concertation avec les démarches TIM-CIM-BIM a permis de multiplier les scenarios et leurs impacts financiers.

Le projet final représente la synthèse des fondamentaux de chaque proposition. Dans ce contexte, une dizaine d’ateliers participatifs et de réunions publiques ont été organisés entre novembre 2017 et octobre 2019 sur les enjeux paysagers, écologiques et de mobilité.

Le projet prévoit une offre de logement variée pour répondre aux enjeux de mixité sociale et fonctionnelle. 

Une variété de typologies bâties permet d’offrir un logement pour tous et assurer les parcours résidentiels :

– de l’habitat individuel pour assurer la greffe avec le tissu pavillonnaire existant,

– un tissu d’habitat collectif en cœur de quartier permet de tenir un front bâti, plus dense,

– un tissu constitué de petits collectifs profitant du contact avec les espaces verts : organisés pour profiter des ramifications végétales,

– un épannelage varié en cœur de quartier pour limiter l’uniformité paysagère et bâtie,

– des hauteurs bâties dans la poursuite du tissu pavillonnaire existant pour assurer la greffe du quartier (RDC/R+1).

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Critère n°3 : RÉSILIENCE

Un diagnostic écologique a été fait, et les enjeux écologiques les plus notables concernent le boisement situé dans la partie nord de l’emprise. Ce boisement étant propice à la nidification d’espèces d’oiseaux, dont certaines sont protégées au niveau national et présentent un statut de conservation défavorable sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de France, le boisement a été conservé et le projet s’est dessiné autours de celui-ci.

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Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

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Démarche TIM CIM BIM – L’objectif est de disposer d’un outil d’aide à la décision. Ces 350 nouveaux logements supplémentaires du projet du BIRON ont ainsi pu être coconstruits lors des ateliers mêlant habitants, élus et architecte.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

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A propos de Solène Martin

Chargée de Mission, Groupe de Travail et Travaux. Étudiante à l’École Urbaine de Sciences Po Paris sur la transition écologique des villes.

A propos de Quentin Guillemot

Animé par les questions climatiques et les autres limites planétaires, Quentin se dirige vers un parcours sur l’aménagement du territoire à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Son expérience dans les milieux associatifs, notamment à la Fresque du Climat, l’aident à mieux saisir les enjeux de la bifurcation écologique. Entre sa Haute-Savoie natale et sa ville de cœur, Rennes, où il a gagné en compétence sur les sujets de la mobilité et de l’agriculture durable, il pose aujourd’hui ses valises à Paris pour déployer les ateliers territoriaux de France Villes et territoires Durables dans tout le territoire. 

A propos de Tara Goodwin

Diplômée d’une Licence de l’INALCO (Langues’O) en langue Hindi et bi-cursus Relations internationales – Humanités environnementales, Tara est actuellement étudiante en alternance du Master 2 Relations Internationales et Action à l’Étranger de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses missions chez France Villes et territoires Durables s’inscrivent dans la lignée de ses expériences à l’UNESCO et au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, contribuant ainsi à son insertion professionnelle dans le domaine de la diplomatie environnementale et de la coopération internationale pour le développement.

A propos d'Isabelana Noguez

Diplômée du Master en Communication Numérique et Analyse de Données à la Sorbonne Nouvelle, Isabelana est une journaliste mexicaine. Elle a travaillé précédemment dans la communication et les relations presse dans le secteur culturel en France et au Mexique. Aujourd’hui, elle s’intéresse aux enjeux écologiques et aux actions et solutions pour préserver l’environnement et la biodiversité.

A propos de Marion Gonzales

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Elle est aujourd’hui responsable de la communication et des affaires internationales de l’association.

A propos de Camille Waintrop-Boyon

Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine.
Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

A propos de Sébastien Maire

Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.
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