Mode sombre

Découvrez les 25 candidats aux Trophées Bâtiments Résilients 2024 !

Lancés par la profession de l’assurance via la MRN en 2020, les Trophées Bâtiments Résilients visent à sensibiliser à la nécessité de concevoir des bâtiments pouvant s’adapter aux risques climatiques et naturels. Après près de quatre mois d’appels à candidatures, il est temps de se pencher sur les projets en lice ! Parcourez des exemples concrets de construction résiliente et inspirez-vous de leurs solutions en attendant l’annonce des lauréats…

Des projets en France… mais aussi à l’international !

9 des 18 régions françaises sont représentées cette année : L’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Île-de-France arrivent en tête (4 candidats chacune), suivies de la Réunion (3 participants). L’Outre-mer est aussi représentée par la Martinique, comptant 2 candidats. Viennent ensuite la Nouvelle-Aquitaine, la Bretagne, l’Occitanie et le Pays de la Loire, qui participent également avec 2 candidats chacune. Arrive enfin la région Grand Est (1 candidat).

En cette 3e édition, le concours accueille par ailleurs 3 candidats internationaux :  un premier situé à Namur, en Belgique ; un deuxième venu de Contern, au Luxembourg, et un troisième situé au cœur de Casablanca, au Maroc.

Parcourez la carte et cliquez sur les pins pour découvrir les candidats :

Des aléas naturels et climatiques multiples

Les aléas les plus cités par les candidats étaient cette année les inondations et la canicule (16 bâtiments pour chacun de ces aléas) suivis des îlots de chaleur urbaine (13 candidats). De nombreux autres aléas sont également représentés : on compte ainsi 12 bâtiments intégrant des solutions face aux vents violents, cyclones ou tornades et 7 projets exposés au risque sismique.

Parmi les aléas les moins cités, on retrouve des intempéries telles que le gel, la grêle et le poids de la neige (12 projets au total). Du côté des sols, 5 bâtiments sont exposés à des cavités, des mouvements de terrain ou encore au retrait-gonflement des argiles ou sécheresse géotechnique. Enfin, les risques associés au recul du trait de côte et aux feux de forêt concernent un candidat chacun, tous deux situés en Bretagne.

A l’instar des éditions précédentes, une écrasante majorité de projets était exposée à plusieurs risques à la fois : parmi les 25 participants au concours, seul 1 candidat déclarait ne faire face qu’à un seul aléa. La construction résiliente semble ainsi évoluer vers une approche plus globale, répondant aux enjeux de multiplication des phénomènes.

Une forte participation des bâtiments neufs et tertiaires

Deux catégories de prix ont été proposées aux candidats lors de leur inscription :

  • Prix Tertiaire et Industriel ;
  • Prix Résidentiel.

Les bâtiments tertiaires sont cette année encore majoritaires : parmi les candidats, on compte 17 projets tertiaires contre 8 projets résidentiels (5 maisons individuelles et 3 opérations de logement collectif). Au sein de la catégorie « Tertiaire et Industriel », les projets proposés démontrent une forte diversité : les établissements scolaires représentent plus de 40% des projets, mais on retrouve aussi des immeubles de bureaux (4 opérations), une infrastructure sportive, une extension d’aéroport et même un conservatoire botanique !

Au-delà de ces deux catégories, trois autres prix pourront être remis par le jury aux candidats :

  • Prix de l’Innovation ;
  • Prix Rénovation ;
  • Grand Prix.

A noter également : seules 3 candidatures parmi les 25 portaient sur des projets de rénovation ou d’extension. Pour l’édition 2024, la mise en place de solutions résilientes concerne ainsi très largement la construction neuve.

Et pour découvrir les lauréats de l’édition 2024 des Trophées Bâtiments Résilients, rendez-vous en octobre au salon Batimat !

Concours lancé par la Mission Risques Naturels (MRN) en 2020, organisé en partenariat avec l’Agence de la Transition Écologique (ADEME), l’Association Française pour la Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques (AFPCNT), l’Agence Qualité Construction (AQC), Construction21 et la Fédération Française du Bâtiment (FFB), avec le soutien de France Assureurs et du Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. 

About Nina

A student at Sciences Po Paris, enrolled in the Master’s program in Territorial and Urban Strategies, Nina is interested in public policies at the territorial level as well as the challenges of ecological transition.

As part of a student project during her first year of the Master’s program, she worked with the National Housing Agency (Anah) on eco-design in urban renovation. She then took a gap year to gain more professional experience, completing two internships: the first with the City of Paris, where she contributed to the implementation of the first plan to combat energy poverty, and the second with the Paris Urban Planning Agency (Apur), where she worked on the territorialization of public health.

Currently in her second year of the Master’s program, she is beginning an apprenticeship with the association France Villes et Territoires Durables.

About Solène

Mission Officer, Working Group, and Projects. Student at the Urban School of Sciences Po Paris, focusing on the ecological transition of cities.

About Quentin

Motivated by climate issues and planetary boundaries, Quentin decided to study land use planning at the Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. His experience in associative field at the Fresque du Climat, helped him to better understand the stakes of the ecological bifurcation. Between his native Haute-Savoie and his home town Rennes, where he gained expertise in mobility and sustainable agriculture, he is now based in Paris to deploy the Sustainable City by France’s territorial workshops throughout the country.

About Alice

After five years’ study at Sciences Po Lyon, with a specialization in territorial transitions, Alice joined Sustainable City by France (France Villes et territoires Durables). She actively contributes to the deployment of the association’s territorial workshops and working groups.
See her LinkedIn profile 
Photo-circulaire-tara

Currently studying as a second-year Master’s student in International Relations at University Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Tara holds a Bachelor’s degree from INALCO, with a double-major in Hindi language, and International relations / Environmental studies. Her work with us is in line with her former experiences at UNESCO and the Ministry of Europe and Foreign Affairs, thus deepening her professional expertise in the field of environmental diplomacy and international cooperation for sustainable development.

See her LinkedIn profile

Photo-circulaire-carla

She holds a Master’s degree in Development Economics from the Panthéon-Sorbonne University and is currently studying for a Master’s degree in International Relations and Action Abroad at the same university. She approaches the problems of sustainable cities and territories through these different perspectives and her international experiences.

About Isabelana

Isabelana is a Mexican journalist who holds a Master’s degree in Digital Communication and Data Analysis from the Sorbonne University. She previously worked in communication and press relations in the cultural sector in France and Mexico. Today, she is interested in ecological actions and solutions to preserve the environment and the biodiversity.

About Camille

camille photo
With a background in social sciences, art history and architecture, Camille has worked in communication within the VINCI group: from major international projects to La Fabrique de la Cité, a think tank dedicated to urban foresight.

About Alexandra

A geographer by training (Saint Petersburg State University), she started as a geographer and economist at the Academy of Agricultural Economics (Russia), before pursuing her career in France as an administrative and accounting assistant (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

About Marion

Trained in international and European affairs between England and France as part of a double degree at Sciences-Po Lille / University of Kent, Marion started her career in advocacy and institutional relations of non-governmental organisations, in the fair trade sector (Max Havelaar France label). Her experiences are also linked to territories, with a passage in decentralised cooperation at the level of a departmental council.

About Sébastien

Before joining the SCbF team, he held several positions in local government management. From elected official and deputy mayor of his native city Besançon, in charge of university relations and international cooperation, to Director of Economic Development of the City of Pantin, to Chief of staff in Montreuil – where he notably piloted the in-depth redesign of the urban project towards more ecology and sustainable development – he continued his career as Senior Resilience Officer of the City of Paris.
He promotes a holistic and systemic vision of sustainable development and brings his expertise in territorial resilience, ecological and social transition.